I'm the one at the sail | Croatie

• A en sa possession : Un petit voilier, le Nadalina amarré au port de Rovinj,  locataire d'une Wolkswagen bleue de seconde main, des vêtements solides et simples et d'autres classes et chers

• Amateur de théatre il a eu l'occasion de jouer un peu lui même. Hors cela il chante pas trop mal

• Aime : La qualité allemande, l'alcool de bonne facture, la nourriture en abondance, le café, les pains d'épice, pécher, nager, cuisiner, danser. Il aime la romance, faire la cour, les jolies filles. Il aime qu’on l’admire. Il aime faire du bateau, s’occuper des animaux, s’occuper des enfants. Il aime les sciences, construire des choses, il est très manuel. Il aime les cravates. Il aime les actes de bravoure. Il aime les drames romantiques et sociaux. Il aime les iris et les chevres et les chiens. Il aime le street art. Il aime Nirvana, le rock et la pop. Il aime surtout Oliver Dragojevic.  Il aime les îles. Il aime faire de la voile. Il aime rire, il aime beaucoup rire, même si il n’est pas très comédies. Il aime les Balkans. Il aime ses traditions, les paysages croates. Il aime se reconcilier apres une bagarre ou dispute.

• N'aime pas : Qu'on parle mal de son pays de son peuple et de son gouvernement, parce que pour lui on insulte un croate, on insulte tout les croates. On ne le contredit pas quand il est certain d’avoir raison (ou de toute façon cela ne mènera a rien). L’homosexualité dans son entourage très proche a tendance a le crisper. Il déteste qu’on le dérange quand il dort. Après il se lève du pied gauche. Il n’aime pas se faire expliquer des choses qu’il sait déjà. Il n’aime pas qu’on lui parle de Milosevic. Il n’aime pas qu’on lui parle des oustachis. Il n’aime pas le propuh. Il fait la guerre au propuh. Le propuh c’est les courants d’air. Il n’aime pas qu’on l’ignore. Il n’aime pas la clim. Il n’aime pas qu’on le confonde avec un serbe. Ou qu’on dise qu’il est Yougoslave. Ou qu’il est d’Europe de l’Est. Il n’aime pas quand il y’a trop de touristes. Il n’aime pas le mauvais temps en été

• A les sourcils plus foncés que ses cheveux, a toujours de la barbe et les ongles trop courts

• Amateur de mythes et d'histoires il ferait un bon conteur. Il parle avec les mains, mais c est surtout visible lors d’émotions fortes.

• Son film prefere est Gladiator mais "Ko te tamo peva" a une place dans son coeur. Sa serie préférée est Games of Thrones, mais il aime les séries d’hôpitaux sinon.

• Ses odeurs préférées sont l'iode marine et la lavande

• S'y connait en cuisine méditerranéenne, vin et huile d'olive

• Sait tres bien s'occuper des enfants.

Il ne restait plus que deux personnes dans l’agence de location de voiture. Plutôt dissemblables, ils attendaient l’un comme l’autre que le bureau se libère. L’un, l’air nerveux et entreprenant demanda a l’autre dans un anglais imparfait :

- Vous attendez depuis longtemps ?

L’autre, a priori celui dont il est question dans cette fiche, ne se fit pas prier pour répondre, dans un anglais tout aussi déformé par les contraintes d’un accent, bien que cela soit en tout points différent de celui dont le premier faisait usage.

- Peut être une petite heure. Il y’avais beaucoup de monde tout a l’heure.

- Ah je vois. Vous pensez avoir quoi comme voiture ?

- Une petite berline. Je ne m’y connais pas beaucoup en voitures.

- Vous aviez quoi chez vous ?

- Je n’en avais pas. Par contre j’avais un bateau, un voilier pour etre plus précis.

- Vous venez d’ou ? Vous habitiez au bord de la mer ?

- Je viens de Croatie. J’habitais a Rovinj c’est la cote nord du pays. Mais je ne suis pas né la, je suis né plus dans les terres.

- Tombé amoureux de la mer ?

- On peut dire. Naviguer me donne une impression de liberté.


Dernier jour de la semaine, le vendredi tirait lui même a sa fin. Accompagné par des couleurs crépusculaires et des nuages filants, Tomislav quittait l’école après avoir salué les quelques collègues restés la. Il faisait chaud, une chaleur dilué par l’air marin charriant des effluves de plantes aromatiques. Rovinj et ses vielles pierres accompagnaient ses pas. Sur un balcon un groupe d’ancien entonnait l’air bien connu d’une chanson traditionnelle. Mate Lonza le héla occupé a élaguer une tonnelle de vigne vierge. Une invitation a diner, pour la semaine prochaine du moins. Ce soir, il rentrait a Kringa.

Il alla simplement prendre des affaires chez lui ainsi que son chien. Petar Marić, vieil ami de son père allait l’emmener dans sa voiture vers son village natal. Il attendit donc patiemment, apportant avec lui un plat pour le soir, pour ses parents. La voiture arriva, vielle, cabossée comme si elle aussi elle avait fait la guerre et sentant la cigarette. Petar avait une petite croix attaché au retro viseur, il pensait que ca plairait mieux a D.ieu. Le trajet fut court et animé, parlant travail, politique et relations conjugales. C’est lorsqu’il descendit a deux pas de sa maison qu’il se sentit se détendre de nouveau. En famille.